Le 22 août 1914, les soldats allemands ont fusillé 315 civils sur la place Saint-Martin à Tamines. Après une croix de bois commémorative, le monument aux fusillés a été inauguré le 22 août 1926.
Afficher une carte plus grande
© Bernard Janssens
Le 22 août 1914, les soldats allemands ont fusillé 315 civils sur la place Saint-Martin à Tamines. Après une croix de bois commémorative, le monument aux fusillés a été inauguré le 22 août 1926.
Foulque photographiée à l’étang du Pachy à Tamines. L’étang aurait pour origine des affaissements miniers. L’espace Nature J. Poulain est une prairie éducative dédiée à la découverte et la protection de la nature avec notamment un observatoire qui offre une vue sur l’étang du Pachy. L’étang du Pachy est une zone protégée Natura 2000. Sambreville–Nature y organise des activités.
Cette photo a été sélectionnée et diffusée en septembre 2010 à la RTBF dans le cadre d’un concours photos (émission « Le Jardin Extraordinaire »).
Le presbytère a été construit en 1722 à l’initiative du curé Alexis Poliart et est démoli en 1930 (*) pour être remplacé par le presbytère actuel.
(*) : Paroisses et édifices du culte 1808-2002 – José Gennart – Diocèse de Namur 2003
Moulage d’un boulet de la bataille de Fleurus du 26 juin 1794 (8 messidor an II) d’après les livres d’histoire. Dans la pierre est gravé « 24 juin 1794 ». La bataille opposait la jeune république française à une coalition composée des Provinces Unies, de l’Archiduché d’Autriche et du royaume de Grande-Bretagne. C’est lors de cette bataille que les Français utilisèrent pour la première fois un ballon d’observation afin d’observer leurs adversaires.
Napoléon Bonaparte n’est à cette époque « que » général de brigade et commande l’artillerie de l’armée d’Italie ; ce sont les armées du Nord, de la Moselle et des Ardennes qui envahissent la Belgique et l’annexe à la France.
Pour bien comprendre :
« Voici, d’après les mémoires de Jourdan, comment s’effectua le passage de la Sambre le 12 juin 1794 : L’aile droite de l’armée (il faut entendre par là les 11.500 hommes de l’armée des Ardennes placés à Insemont, Auveloix et Tamines), qui, la veille, s’était rapprochée d’Auveloix, y effectua le passage de la Sambre le 12 juin et prit position la droite à la rivière un peu au-dessous de Tergnée, la gauche à Lambusart. Marceau fit garder les ponts d’Auveloix et de Tamines et porta son avant-garde à Baulet, Wanfersée et Velaine. » (Extrait de « Les opérations militaires sur la Sambre en 1794, la Bataille de Fleurus » par le Commandant V. Dupuis, 1907.)
26 juin 1794 « Cependant, à l’extrême gauche des impériaux, Beaulieu avait repoussé l’avant-garde de Marceau entre la cense de Fays et les villages de Wansersée et de Velaines ; bientôt après, il s’empara de ce dernier village et des avenues du bois de ce nom ; la droite de Marceau, retirée dans les retranchements du bois de Copiaux, s’y défendit vaillamment jusqu’au moment où l’ennemi, pénétrant par la tranchée qui conduit à la cense de la Maison-Rouge, la tourna et l’obligea de battre en retraite. » (Extrait de « Histoire critique et militaire des guerres de la révolution » par le lieutenant-général Antoine Henri de Jomini – Aide de camp général de sa majesté l’empereur de Russie – édition Bruxelles, 1840).
« Aussi avec quelle anxiété nos ancêtres devaient-ils suivre, le 25 juin 1794, la bataille qui s’était engagée à Heppignies et à Fleurus entre les Français commandés par Jourdan et les Autrichiens : de cette journée devait dépendre le sort du pays ! Ils entendaient non loin le grondement du canon : trois boulets perdus vinrent tomber au milieu d’eux : l’un au moulin du Grogneaux, un autre près du pont de Sambre, le troisième à proximité du presbytère. Hélas, le sort des armes fut défavorable aux Impériaux. Ils furent mis en fuite ; la République française était maîtresse de la Belgique. » (Extrait de « Auvelais et Arsimont, monographie historique » de Clausset et Mauclet. A. Servais & fils, imprimeurs –éditeurs, 1906.)
Carte postale datant d’avant 1930, photographiée le 26/02/2011.
« Ancienne cure d’Auvelais. Reproduction d’un boulet de canon qui avait pénétré dans le mûr de clôture le 24 juin 1798 et s’y était fixé. » Le presbytère dont fait mention la carte postale a été construit en 1722 à l’initiative du curé Alexis Poliart et est démoli en 1930 (*) pour être remplacé par le presbytère actuel.
(*) : Paroisses et édifices du culte 1808-2002 – José Gennart – Diocèse de Namur 2003
Arsimont se dissocia d’Auvelais le 15 juin 1887. L’église fut érigée en 1864.
C’est une situation que je n’ai vu que très rarement : la Sambre est gelée. Les canards sont désemparés.