Accès quai numéro 1

Falisolle, rue de Fosses – 17/09/2011
Falisolle, rue de Fosses – 17/09/2011

La gare de Falisolle a été désaffectée en 1962 lorsque les trains de voyageurs n’ont plus roulé sur la ligne 150 (Tamines – Mettet – Dinand – Jemelle). Sur cette ligne, un tronçon de quelques kilomètres est toujours en activité pour des trains de marchandises entre Tamines et la carrière Carmeuse d’Aisemont. L’ancienne gare de Falisolle se situe sur ce segment toujours en activité. A partir d’Aisemont, la ligne 150 a été convertie en Ravel et la gare est devenue une quincaillerie.


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Polissoir néolithique

Velaine sur Sambre, la Roche-qui-Tourne – 04/09/2011

Velaine sur Sambre, la Roche-qui-Tourne – 04/09/2011

A 95 mètres de la Roche-qui-Tourne, se trouve un polissoir du néolithique.

« … Ce dernier en examinant les gros blocs de pierre qui affleurent aux environs immédiats du Menhir, reconnut sur l’un de ceux-ci de nombreuses rainures qu’il jugea ne pouvoir être que le résultat d’un travail humain : ce bloc avait dû servir de polissoir. … Le bloc de pierre qui a servi de polissoir est de forme allongée, il mesure environ 4m de longueur, 2m30 dans sa plus grande largeur et sa hauteur (partie au-dessus du sol) est de 0m40 à 0m50. On compte sur le polissoir une trentaine de rainures, les unes très apparentes, les autres moins visibles ; on remarque qu’entre deux rainures profondes, s’en trouve souvent une autre beaucoup plus légèrement creusée. Les rainures mesurent de 0m16 à 0m48 de longueur et de 0m02 à 0m09 de largeur. » 

Extrait du document Hamal-Nandrin J., Servais J. Le Polissoir néolithique de Velaine-sur-Sambre, province de Namur (Belgique). In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1931, tome 28, N. 1. pp. 66-71.

Polissoir : En archéologie, un polissoir est un bloc de grès ayant servi, à l’âge de la pierre, à polir les haches de silex. (Wikipedia)

Néolithique : environ de 9000 à 4000 avant JC.


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La Roche qui Tourne

Velaine, la Roche qui Tourne – 04/09/2011
Velaine, la Roche qui Tourne – 04/09/2011

Le menhir de Velaine-sur-Sambre est une pierre brute, plantée en terre comme une grande borne et constituée par un bloc de grès extrait d’une sablonnière voisine.
Cette pierre, qui mesure 3,10 mètres de haut et qui a une circonférence, à un mètre du sol, d’environ 5,40 mètres, fut certainement dressée en cet endroit par nos lointains ancêtres du Néolithique.

La légende raconte que cette roche faisait un tour sur elle-même lorsque minuit sonnait à la ferme de Fayat, située au Nord sur le territoire de Saint-Martin.
Le site de Velaine-Sur-Sambre tel que nous le connaissons aujourd’hui n’est plus qu’un très faible reflet de ce qu’il était au départ, c’est-à-dire, un complexe beaucoup plus vaste.

Une autre légende ; qui a ma préférence ; explique aussi le nom de ce mégalithe.

Un paysan fatigué d’avoir fauché son champ de très bonne heure, décida de se reposer au pied de cette pierre. Il s’endormit d’un long et profond sommeil. A son réveil, il fut étonné d’apercevoir le soleil derrière lui. Ne pouvant croire qu’il avait dormi douze heures, il en conclut que la pierre avait tourné et, à toutes jambes, courut au village annoncer l’événement. Et le nom de «Roche qui tourne» a franchi les ans.


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Aux six brûlés & aux six sauvés

Tamines, rue de la Station – le 15/05/2011
Tamines, rue de la Station – le 15/05/2011
Tamines, rue de la Station – le 15/05/2011
Tamines, rue de la Station – le 20/03/2011
Tamines, rue de la Station – le 20/03/2011

A Tamines une enseigne de magasin intrigue les passants « Aux six brûlés & aux six sauvés ». Le commerce, juste à droite, a pour enseigne « Ancienne maison Mombeek ».

L’explication de cette enseigne se trouve dans la chapelle à gauche de ces 2 commerces. Il faut remonter au massacre de Tamines du 22 août 1914 où 315 civils taminois ont été fusillés par les Allemands. La population est paniquée par la barbarie, 12 personnes se réfugient dans une cave et le bâtiment est incendié. Six personnes meurent carbonisées, les six autres sortent vivantes. Nous pouvons constater qu’une personne décédée et une personne sauvée portent le nom de l’enseigne du magasin de droite. Ce drame s’est déroulé dans la cave du « bazar Mombeek ».


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Massacre de Tamines : allégorie

Tamines, place Saint-Martin –18/11/2007

La femme ; le bras gauche tendu vers le ciel, se dissimulant la tête dans le bras droit,  le corps arqué vers l’avant, blessée mortellement dans le dos ; est une allégorie de la ville de Tamines victime de la traîtrise allemande.

Les 3 hommes ; civils mourants ou morts, gisants aux pieds de « Tamines » ; représentent les victimes du massacre.

Massacre de Tamines : le massacre

Tamines, place Saint-Martin – 18/11/2007
Tamines, place Saint-Martin – 18/11/2007

Du 21 au 23 août 1914, parmi les 613 victimes, on dénombre 315 hommes fusillés, 40 noyés, 13 carbonisés, 31 morts hors fusillade, 13 carbonisés et 24 personnes décédées suite aux événements. 40 civils décédés avaient moins de 21 ans. Près de 300 maisons sont incendiées. La justification de l’officier allemand pour le massacre : des civils ont tiré sur des soldats allemands.   

Massacre de Tamines : ville martyre

Tamines, place Saint-Martin  –18/11/2007
Tamines, place Saint-Martin  –18/11/2007

Le 4 août 1914, l’armée allemande pénètre sur le territoire belge. Du 21 au 23 août, de violents combats ont lieu le long de la Sambre entre les troupes françaises et allemandes dans la Basse-Sambre (en autres à Auvelais, Arsimont, Falisolle, Tamines).

En août 1914, près de 100 localités wallonnes (Dinant, Visé, Andenne, Quaregnon, …) ; ainsi que de nombreuses communes en Flandre et en France ; ont connu des massacres commis par des troupes allemandes.