Catégorie : Auvelais – Rue du Pont-à-Biesmes
Du bout de l’impasse
Inauguration de la chapelle de la Madone des motards
Auvelais – 30/05/2019
La chapelle Saint-Antoine, après restauration, a été inaugurée et héberge la Madone des motards. Un rassemblement de motards a été organisé et une forte délégation de Bretons était présente. En effet, en 1979, une trentaine de motards ont participé à une procession consacrée à la Madone des motards à Porcaro en Bretagne. En 1988, un oratoire est construit et actuellement les processions ou pèlerinages rassemblent des dizaines de milliers de motards. Une messe a été célébrée à l’église Saint-Victor par Mgr Vancottem, le doyen Francis Lallemand et l’Aumônier des motards du Morbihan. Mgr Vancottem a effectué le déplacement de l’église à la chapelle de la Madone des motards comme passager d’une moto tandis que le doyen Lallemand pilotait son bolide à deux roues. Pour l’occasion une relique de Saint-Antoine était exposée dans la chapelle. La chapelle a été bénie et les motards sont invités à s’y recueillir avant de prendre la route. Mais les piétons y sont aussi les bienvenus. Mgr et le doyen ont béni les motards qui le souhaitaient.
La chapelle St-Antoine héberge la Madone des motards
Auvelais, rue du Pont-à-Biesmes – 26/05/2019
La chapelle, rue du Pont-à-Biesmes, dédiée à Saint-Antoine, vient d’être rénovée. Elle héberge dorénavant une statue de la Vierge, une statue de la Madone des motards.
Cette chapelle est située près de la cure d’Auvelais, paroisse du curé-doyen Francis Lallemand qui est l’aumônier du Team de la Madone des motards. Ce 30 mai, la chapelle sera inaugurée par Mgr Vancottem qui bénira l’édifice restauré. Un office sera célébré dans l’église Saint-Victor, le déplacement entre l’église et la chapelle se fera en deux roues pour le doyen Lallemand, Mgr Vancottem et les motards.
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Le boulet, rue du Pont-à-Biesmes
Le presbytère a été construit en 1722 à l’initiative du curé Alexis Poliart et est démoli en 1930 (*) pour être remplacé par le presbytère actuel.
(*) : Paroisses et édifices du culte 1808-2002 – José Gennart – Diocèse de Namur 2003
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Le boulet de la soumission
Moulage d’un boulet de la bataille de Fleurus du 26 juin 1794 (8 messidor an II) d’après les livres d’histoire. Dans la pierre est gravé « 24 juin 1794 ». La bataille opposait la jeune république française à une coalition composée des Provinces Unies, de l’Archiduché d’Autriche et du royaume de Grande-Bretagne. C’est lors de cette bataille que les Français utilisèrent pour la première fois un ballon d’observation afin d’observer leurs adversaires.
Napoléon Bonaparte n’est à cette époque « que » général de brigade et commande l’artillerie de l’armée d’Italie ; ce sont les armées du Nord, de la Moselle et des Ardennes qui envahissent la Belgique et l’annexe à la France.
Pour bien comprendre :
- Marceau : général français.
- Johan von Beaulieu : lieutenant-général de l’armée autrichienne (né à Lathuy, Wallonie)
- Jourdan : général français en 1794, deviendra maréchal d’empire plus tard.
- Armée impériale : les coalisés.
- Bois de Copiaux : n’est plus répertorié sur les cartes actuelles. Il se situait au nord d’Auvelais et de Tamines, au nord de la Sambre et de la route N90 mais au sud de Velaine. Il a du s’effriter au cours du temps mais il devait recouvrir la surface des 3 bois connus actuellement : bois de Ligny, bois du Curé et bois de la Sarthe.
« Voici, d’après les mémoires de Jourdan, comment s’effectua le passage de la Sambre le 12 juin 1794 : L’aile droite de l’armée (il faut entendre par là les 11.500 hommes de l’armée des Ardennes placés à Insemont, Auveloix et Tamines), qui, la veille, s’était rapprochée d’Auveloix, y effectua le passage de la Sambre le 12 juin et prit position la droite à la rivière un peu au-dessous de Tergnée, la gauche à Lambusart. Marceau fit garder les ponts d’Auveloix et de Tamines et porta son avant-garde à Baulet, Wanfersée et Velaine. » (Extrait de « Les opérations militaires sur la Sambre en 1794, la Bataille de Fleurus » par le Commandant V. Dupuis, 1907.)
26 juin 1794 « Cependant, à l’extrême gauche des impériaux, Beaulieu avait repoussé l’avant-garde de Marceau entre la cense de Fays et les villages de Wansersée et de Velaines ; bientôt après, il s’empara de ce dernier village et des avenues du bois de ce nom ; la droite de Marceau, retirée dans les retranchements du bois de Copiaux, s’y défendit vaillamment jusqu’au moment où l’ennemi, pénétrant par la tranchée qui conduit à la cense de la Maison-Rouge, la tourna et l’obligea de battre en retraite. » (Extrait de « Histoire critique et militaire des guerres de la révolution » par le lieutenant-général Antoine Henri de Jomini – Aide de camp général de sa majesté l’empereur de Russie – édition Bruxelles, 1840).
« Aussi avec quelle anxiété nos ancêtres devaient-ils suivre, le 25 juin 1794, la bataille qui s’était engagée à Heppignies et à Fleurus entre les Français commandés par Jourdan et les Autrichiens : de cette journée devait dépendre le sort du pays ! Ils entendaient non loin le grondement du canon : trois boulets perdus vinrent tomber au milieu d’eux : l’un au moulin du Grogneaux, un autre près du pont de Sambre, le troisième à proximité du presbytère. Hélas, le sort des armes fut défavorable aux Impériaux. Ils furent mis en fuite ; la République française était maîtresse de la Belgique. » (Extrait de « Auvelais et Arsimont, monographie historique » de Clausset et Mauclet. A. Servais & fils, imprimeurs –éditeurs, 1906.)
Carte postale datant d’avant 1930, photographiée le 26/02/2011.
« Ancienne cure d’Auvelais. Reproduction d’un boulet de canon qui avait pénétré dans le mûr de clôture le 24 juin 1798 et s’y était fixé. » Le presbytère dont fait mention la carte postale a été construit en 1722 à l’initiative du curé Alexis Poliart et est démoli en 1930 (*) pour être remplacé par le presbytère actuel.
(*) : Paroisses et édifices du culte 1808-2002 – José Gennart – Diocèse de Namur 2003
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