Cela va turbiner à Auvelais

Auvelais, halage – 09/01/2022

Une centrale hydroélectrique est en cours de montage au barrage-écluse d’Auvelais. Les 2 turbines n’ont pas encore mis un orteil dans l’eau ; elles hésitent, la Sambre semble agitée et froide 😊 Le projet, évalué à 2557500€ a un peu de retard, il devait être mis en service en décembre 2019. Les 2 turbines Kaplan, avec une puissance de 610 Kw, devraient produire 1556 MWh/an, c’est à dire de l’électricité pour 445 ménages et économiser 710 tonnes de CO2 par an. A cet endroit, la Sambre est énergique, elle a un débit moyen de 19 m³/sec et chute de 2,90 m.

La centrale d’Auvelais s’ajoute aux centrales de Roselies et Marcinelle sur la Sambre et des Grosses-Battes sur l’Ourthe. Ce projet est une initiative de la coopérative Emissions zéro et la s.a. HydroB en partenariat avec des coopératives citoyennes membres de Rescoop.


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Les Produits Chimiques se diluent

Auvelais, rue du Cimetière des Français – 20/12/2020
Auvelais, rue du Cimetière des Français, Phare Breton – 31/10/2020
Auvelais, halage – 06/12/2020
Auvelais, halage – 06/12/2020
Auvelais, rue du Cimetière des Français – 20/12/2020
Auvelais, rue du Cimetière des Français – 20/12/2020

PCA : Produits Chimiques Auvelais.

Entreprise créée en 1853 et fermée dans les années 1960, elle produisait des acides, chlorures, sulfates, du minium de fer et de la potée utilisée dans l’industrie pour polir le verre et des métaux. Elle travaillait surtout pour les glaceries. A son apogée, en 1926, elle employait 250 ouvriers.


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Le ventilateur Guibal de Sainte-Eugénie

Marcinelle, Bois du Cazier – le 01/02/2015

Théophile Guibal a mis au point son premier ventilateur en 1858. Ce type de ventilateur a été un très grand progrès dans l’exploitation minière car il favorisait l’aération des galeries et l’expulsion du grisou et du gaz carbonique. 355 ventilateurs de ce type ont été vendus en Europe. Celui de Sainte-Eugénie mesure 7 mètres de diamètre et possède 8 ailes de 2 mètres de large. Il était entrainé par une machine à vapeur, il tournait à 65 tours par minute. Il était logé dans une structure circulaire en briques. Les plus grands modèles avaient un débit de 75 m³ par seconde.
Alain Forti, conservateur au Bois du Cazier, découvre ce ventilateur en 1995 sur le site du charbonnage de Sainte-Eugénie à Tamines (fermé depuis 1965). Le ventilateur Guibal sera remonté en 2004 dans le Forum (anciennement la centrale électrique) du site du Bois du Cazier.