

© Bernard Janssens
La cardère sauvage n’est pas un chardon malgré qu’elle pique, elle peut atteindre 2 mètres de hauteur. Les feuilles incurvées forment de petites cuvettes qui retiennent l’eau de pluie, ce qui donne à la plante le nom vernaculaire de cabaret de oiseaux. Ses petites fleurs mauves lilas sont disposées en couronne.
Il semblerait que la source de ce filet d’eau, la Baume, se situe au lieu-dit « Fontaine des petits Fonds ».
La Baume désignerait en wallon le tunnel pour entrer dans une fosse à charbon. Hors dans le bois d’Harzée, des veines de charbon ont été exploitées.
Mais « baume » est aussi un mot liégeois qui désigne une carrière souterraine très ancienne de grès et de schiste houillers débouchant à flanc de coteau. Ces « baumes » pouvaient servir, dans le pays de Liège, d’accès aux couches de houille mais aussi de remises ou de caves à vin. A Falisolle, je n’y ai pas trouvé de bouteilles de « blanc » au frais. Les Falisollois devraient, peut-être, penser aux traditions liégeoises.
Le colza est cultivé pour la production d’huile alimentaire ou d’agrocarburant. Le tourteau pour l’alimentation animale est extrait des résidus de la production d’huile. Les graines contiennent entre 40 et 45 % d’huile. Il faut ajouter que le colza est une plante mellifère qui est souvent à l’origine du miel de printemps.