Velaine, bois du Curé – 26/05/2013Velaine, bois du Curé – 26/05/2013
Un mur fermé
délimite le bâtiment. Sa forme est plus ou moins un quadrilatère. Quelques
angles supplémentaires aux quatre initiaux déforment légèrement le rectangle.
Un porche permet de pénétrer à l’intérieur. Pas d’inquiétude pour l’obscurité,
il n’y a plus de toit. Des broussailles envahissent l’extérieur et l’intérieur
du « bâtiment ». La machette est vivement conseillée et il ne faut
pas craindre les ronces.
A Velaine-sur-Sambre,
blotti dans un bois, un bâtiment en ruine est nommé « la poudrière ».
J’ai pu trouver deux traces de cette fabrique de poudre : le courrier
ci-dessous daté de 1857 et une courte évocation dans le livre « La
province de Namur pittoresque ».
« La province de Namur pittoresque » (édition
1907), par F.A.M. Gochet, mentionne à la page 57 : « Velaine, qui fabrique de la poudre, offre deux monuments … ».
Quadrilatère blanchi en briques et pierre bleue sur bas calcaire du XVIIème et surtout des XVIIIème et XIXème siècles, aux bâtisses disposées autour d’une grande cour rectangulaire en gros pavés. Une partie faisant un dénivellement marqué recevait le fumier. Traversant l’aile Nord-Est, le porche d’entrée s’ouvrant par un porche surbaissé par des pierres en saillie pour faire liaison avec le mur de la grange blanche du 17ème siècle. Aile Nord-Est, datée sur une pierre de 1810 abritant les anciennes remises à voitures et des étables sous bâtière d’éternit. En retour d’équerre, des dépendances contemporaines ont été érigées. Face à l’entrée, se dresse un très grand corps de logis à trois niveaux daté 1886 sur un écu scellé dans la façade en briques et pierre bleue ponctué à l’arrière d’une tour carrée. Ce bâtiment à l’allure de Château accueille deux logis. A gauche, allongement de la construction dans le même style réalisé au début du XXème. A droite, on découvre un enclos vide grillagé avec de belles niches en pierre qui étaient destinées aux chiens de chasse. A l’extérieur du château, se trouve un four en calcaire chaulé où l’on pétrissait la pâte, réalisé dans la première moitié du 17ème siècle.
Commentaire provenant du site http://www.sambreville.be
Journées du patrimoine 2013 au château-ferme de Quirini.
Tamines, écluse de Moignelée – 1908Tamines, écluse de Moignelée – 1908
Pour clôturer
ce mini-reportage sur l’écluse de Moignelée située à Tamines, voici une carte
postale oblitérée le 5 juin 1908 illustrant l’écluse. Moi, j’aperçois la bitte
d’amarrage mais j’ai l’imagination fertile.
Tamines, rue de l’Ecluse – 28/04/2013 Tamines, rue de l’Ecluse – 28/04/2013
L’écluse de
Moignelée se situe à Tamines !
L’écluse de
Moignelée se situe « rue de l’Ecluse », tiens donc !
L’écluse de
Moignelée ne contient plus d’eau, elle n’a plus de portes, c’est un vestige de
l’archéologie industrielle dans un pré. On peut se promener dans son sas à pied
sec.
Depuis que le
cours de la Sambre a été rectifié, cette écluse ne se trouve plus dans le lit
de la rivière. Sur la seconde photo, vous pouvez apercevoir, en arrière plan,
le chemin de halage actuel.
En 1913, une
commission étudie l’amélioration de la navigation en Basse-Sambre. La guerre
interrompit les investigations. En 1929, l’étude est complète et les travaux
sont entamés pour faire naviguer des bateaux de 600 tonnes. C’est ainsi que
l’écluse, située près du quartier de la Vacherie, est mise en service en 1937. La
maison du barragiste doit dater de cette époque. Une nouvelle campagne de
modernisation de la Sambre est entreprise après la seconde guerre mondiale. En
1955, l’écluse actuelle est inaugurée, ce qui permettra la navigation des
péniches de 1350 tonnes. Elle remplace les 2 écluses d’Auvelais dont celle de
la Vacherie. La maison du barragiste ne disparaîtra pas avec son écluse !