
Péniche « Ares », 1958, 352 tonnes, longueur 39 mètres, largeur 5,03 m, tirant d’eau 2,41 m.
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© Bernard Janssens

Péniche « Ares », 1958, 352 tonnes, longueur 39 mètres, largeur 5,03 m, tirant d’eau 2,41 m.

Vitraux du chœur de l’église Sainte-Barbe dans le quartier de la Sarthe à Auvelais. Don des demoiselles Louise et Amélie Petit. L’église a été consacrée le 27/07/1907.

Théophile Guibal a mis au point son premier ventilateur en 1858. Ce type de ventilateur a été un très grand progrès dans l’exploitation minière car il favorisait l’aération des galeries et l’expulsion du grisou et du gaz carbonique. 355 ventilateurs de ce type ont été vendus en Europe. Celui de Sainte-Eugénie mesure 7 mètres de diamètre et possède 8 ailes de 2 mètres de large. Il était entrainé par une machine à vapeur, il tournait à 65 tours par minute. Il était logé dans une structure circulaire en briques. Les plus grands modèles avaient un débit de 75 m³ par seconde.
Alain Forti, conservateur au Bois du Cazier, découvre ce ventilateur en 1995 sur le site du charbonnage de Sainte-Eugénie à Tamines (fermé depuis 1965). Le ventilateur Guibal sera remonté en 2004 dans le Forum (anciennement la centrale électrique) du site du Bois du Cazier.



En septembre 1944, les Allemands en retraite sont partout et veillent. Il faut les aider à quitter le pays. Le 2 septembre à 19h30, la BBC lance un message de mobisliation pour la résistance. Le 4 septembre à 8h30, Max Wery, commandant du refuge Jaguar, convoque ses responsables de sections au bois de Serrée, près de Bothey. Sans attendre, Gustave Swaelens de Wanfercée-Baulet prend la route pour rejoindre le Q.G. du refuge au château de Mielmont. Rue de Balâtre à Velaine, une escarmouche avec une patrouille allemande l’empêche de rejoindre ses frères d’armes. Il avait 23 ans.


Les murs de la poudrière sont atypiques pour le 21ème siècle. En effet, les murs de briques de la poudrière sont en « panneresse et boutisse ». N’étant pas doublés par des blocs, les murs ont une épaisseur d’une brique et demie. Sur un lit, le maçon dispose à droite les briques en panneresse et à gauche en boutisse. Sur le lit suivant, le maçon inverse, à droite les briques sont disposées en boutisse et à gauche en panneresse. Les briques étant imbriquées les unes dans les autres et le mur étant plus épais, il tenait debout sans le soutien des blocs modernes.
Une brique est dite panneresse si elle est posée de manière à ce que sa surface longue soit visible.
Une brique est dite boutisse si elle est posée perpendiculairement par rapport au mur de manière à ce que son petit côté soit visible.